Hanahaki disease - La maladie du hanahaki “ Tu as fait éclore des fleurs dans mes poumons et, malgré leur beauté, je ne peux plus respirer. " —Auteur inconnu "You made flowers grow in my lungs and, although they are beautiful, I cannot breathe." — Unknown Qu’est-ce que c’est ? La maladie du Hanahaki est un mal fictif lié à un amour à sens unique, où la personne infectée vomit ou tousse des pétales de fleurs. L’infection peut être guérie par une chirurgie qui retire les fleurs grandissant dans les poumons, mais ce n’est pas sans conséquence, car la personne sera alors incapable d’aimer à nouveau. Dans certaines versions, l’opération retire en même temps tous les souvenirs de celui ou celle que la victime aimait. La deuxième solution, la seule qui ne laisserait pas de séquelles, est que l’amour soit finalement réciproque. La troisième possibilité est que la personne s’accroche à ses sentiments et décide de mourir en ressentant cet amour plutôt que de vivre sans connaître à nouveau la chance d’aimer. Les fleurs varient d’une interprétation à l’autre, mais on retrouve souvent les fleurs de cerisiers dans les œuvres d’artistes asiatiques, en référence, certainement à l’influence culturelle japonaise. Dans les œuvres européennes et américaines, on trouve plus souvent des fleurs chères au cœur du personnage. Le langage des fleurs est également souvent trouvé pour donner une signification sous-jacente aux symptômes. Les symptômes Les symptômes de la maladie sont : une forte douleur, des fleurs éclosant dans le cœur et les poumons, puis la régurgitation de ces fleurs. Dans la plupart des versions, la maladie se développe dans le temps de quelques mois ou années, commençant par quelques pétales et évoluant vers des fleurs parfaitement formées dans le stade final de la maladie. Étymologie et origine Le terme Hanahaki vient du japonais hana (花), qui signifie fleur, et hakimasu (吐きます), qui signifie recracher/vomir. L’origine de cette maladie imaginaire est inconnue bien qu’elle prenne ses racines au japon et en Corée. L’idée a cependant été popularisée par un shojo manga appelé Hanahaki Otome (la fille qui crachait des fleurs) de Naoko Matsuda, publié en 2009. Les influences du Hanahaki On trouve principalement l’utilisation de cette maladie fictive dans la fanfiction ou dans la littérature, mais d’autres artistes ont également été inspirés par cette vague. Photographes, dessinateurs et même vidéastes. Le style littéraire L'idée peut s'adapter à tous les genres, mais la base elle-même est bien ancrée dans le style littéraire qu'on appelle le merveilleux et que nos amis anglophones nomment "magical realism", ce qui donne l'expression douteuse, mais utilisée par certains de Réalisme magique. Qu'est-ce que le merveilleux ? Le terme s'applique dans une œuvre littéraire lorsque le surnaturel se mêle à la réalité. Les lois d'un univers qui parait autrement être le nôtre sont changées, si bien que dans un quotidien qui pourrait être le vôtre un élément fantastique se mêle du récit sans que cela ne surprenne le personnage. Exemple :
Les fandoms Beaucoup des fandoms qui incluent des histoires influencées par le hanahaki ont des sources asiatiques. Yuri on ice, BTS (groupe coréen), MHA, les mangas et shojos en tous genres. Mais pas uniquement. Le concept s'étend de plus en plus à de nouveaux fandoms comme Harry Potter, Voltron ou encore The Witcher. Photographie sur Instagram : https://www.instagram.com/p/BdymYq3BOvJ/ Illustration ZeroChan Sur Tumblr Sur AO3 Illustration du début d'article : Hoaxstrokes Photo : Hakukaze
0 Commentaires
|
Archives
Avril 2020
Categories |